Solibulles présente le dernier né de sa gamme de soda, un Meuh cola bio transparent. « On a commencé à tester ce produit cet été. Les retours ont été très bons, explique Sébastien Bellétoile, le fondateur de l’entreprise, basée à Saint-Pair-sur-Mer (Manche). Le public ne s’attendait pas à ce goût-là. Un cola transparent, ça ne se fait pas trop… »
L’idée est partie d’une demande d’un client de Sourdeval, « présent sur un pavillon bio à Rungis ».
Plusieurs tests
Sébastien Bellétoile a donc cogité sur la requête. « En version bio, je n’avais jamais réussi à en produire. J’ai d’abord fait des essais avec du caramel bio. Le résultat avait un goût trop prononcé » au détriment du cola. « Et puis ça mousse beaucoup plus, donc plus compliqué à mettre en bouteille. »
Le liMeuhnadier a changé son fusil d’épaule. « Je suis parti sur une limonade, au goût cola », donc transparente. Ce qui caractérise l’appellation limonade, c’est le citron, « qu’on retrouve dans mes boissons ».
Quelle recette ?
Pour la version « limpide », la base reste la même que pour la « classique ». « Pas de caféine ni d’acide phosphorique », rappelle Solibulles. Le taux de sucre a été baissé de 10 % depuis la création de l’original. « Le colorant caramel, controversé pour son impact sur la santé, a été enlevé. »
Derrière la pureté, le « bio » !
Une grande marque américain avait déjà lancé un produit similaire dans les années 80, le Crystal Pepsi. « Le consommateur était alors en demande de pureté », que Sébastien Bellétoile assimile à l’engouement que connaît le bio en ce moment.
Le patron de Solibulles poursuit l’esprit initié depuis le départ, autour de l’artisanat écologique, les matières premières locales et/ou socialement responsables, afin d’élaborer des produits locaux, bios et éthiques.
Une gamMeuh enrichie
Le Meuh cola bio se retrouve donc avec ses frères et sœurs, à commencer par l’aîné Meuh cola, créé en 2009, et rejoint l’année d’après par la Roseline « à base de marc de raisin », la LiMeuhnade au citron et la PoMeuhrade… au goût de pommes !
« La production 2017 devrait atteindre 280 000 bouteilles », estime Sébastien Bellétoile, dont 35 % pour le produit phare, talonné par la liMeuhade, « ma préférée », sourit Jasmin, 11 ans, le fiston. Désormais, le patron a recruté un commercial et fait appel à un contrat CDD « pour les coups de bourre ».
Plus d’info sur www.meuhcola.fr
Source : Ouest France
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/12791/reader/reader.html#!preferred/1/package/12791/pub/18337/page/12